Histoire du moulin à eau: Le moulin à eau constitue une grande innovation technique du Haut Moyen Age. Il est utilisé tout d'abord pour moudre du grain (en référence au terme latin Molinum-Mola: meule), puis pour fouler les draps (XIè siècle), fabriquer le papier. Le moulin nourrit et fait travailler la ville.samedi 3 mai 2008
Les moulins
Histoire du moulin à eau: Le moulin à eau constitue une grande innovation technique du Haut Moyen Age. Il est utilisé tout d'abord pour moudre du grain (en référence au terme latin Molinum-Mola: meule), puis pour fouler les draps (XIè siècle), fabriquer le papier. Le moulin nourrit et fait travailler la ville.jeudi 1 mai 2008
Civet de biche sans marinade

Ingrédients :(pour 10 personnes minimum)
Sandre rôti sur sa peau au vinaigre d'Orléans crémé

Ingrédients :
Gaspacho de concombre à la menthe, Samossas au chèvre de Loire

Blanquette de saumon à la moutarde ancienne d'Orléans

Ingrédients :(Pour 4 Personnes)
Entremets aux pralines Mazet de Montargis

Préparation :
Composition de poires d'Olivet et d'amandes avec guimauve au safran du Gâtinais

Ingrédients :(pour 4 personnes)
Les Coteaux du Giennois
Un aboutissement. Le décret annonçant le passage en appellation d'origine contrôlée (AOC) des vins des Coteaux du Giennois (rouge, rosé et blanc) est enfin paru au Journal Officiel. Cette décision prise par l'Institut National des Appellations d'Origines (INAO) couronne dix ans d'efforts faits par les 45 viticulteurs de cette région : diminution de la surface, amélioration de la vinification et des encépagements. Pour Hubert Veneau, Président des Coteaux du Giennois, "c'est un aboutissement. Un plus important pour l'image, surtout au niveau international." Ce vignoble qui couvre une surface de 130hectares est situé sur les coteaux de la Loire, dans la Nièvre et le Loiret. Il bénéficie de sols siliceux et calcaires. Les Coteaux du Giennois s'étendent sur plus de 15 communes : Beaulieu, Bonny, Gien, Briare, Ousson, Thon, Châtillon, Alligny, La-Celle-sur-Loire, Cosne-Cours-sur-Loire, Myennes, Neuvy, Pougny, Saint-Loup, et saint-Père. Chaque année, la production est d'environ 6 500 hectolitres.
Une histoire ancienne. Les blancs donnent une bonne expression du cépage Sauvignon sur des notes fraîches. A table, coquillages et autres crustacés sont leurs meilleurs alliés. Les rouges, eux, fins et fruités, aux arômes de fruits rouges, évoluent en note de venaison. Le côté friand et parfumé du pinot noir et la vivacité du Gamay s'équilibrent en un assemblage harmonieux. Ces vins s'apprécient tout particulièrement avec des viandes rouges en sauce ou du lapin à la moutarde.
Des pépins de raisin du IIe siècle, découverts à Cosne-sur-Loire au cours de fouilles archéologiques témoignent de l'ancienneté de ce vignoble. En 1218, des vins du Giennois étaient achetés pour la cour du roi Charles V à Paris. De nombreuses abbayes, créées dans la région, ont au fil du temps contribué à l'extension du vignoble local. Et l'influence de l'abbaye de Saint-Benoît ne fut pas moindre.
- Les coteaux du Giennois sont des vins à boire jeunes.
Ils peuvent se garder environ 5 ans.
- Température idéale pour l'apprécier :
Entre 8 et 10° pour les blanc et rosé, entre 15 et 16° pour le rouge.
Le safran de Gâtinais
La capitale mondiale du safran. Comme chaque année entre le 15 et le 25 octobre, des mains énergiques et expertes ont cueilli des milliers de Crocus sativus. Pourtant, du XIVe au XIXe siècle, Boynes en Gâtinais était, et de loin, la capitale mondiale du safran avant que la culture de cette épice ne périclite au milieu du siècle. Et c'est grâce notamment à l'action d'un petit groupe d'enseignants du lycée Agricole de Beaune-la-Rolande que le safran du Gâtinais a pu retrouver sa renommée d'antan. Depuis 1997, une confrérie des Chevaliers du Safran assure la promotion du safran. C'est donc en octobre que la récolte bat son plein. Phase longue et pointue : "D'abord, on cueille les fleurs une à une. Il faut une heure pour ramasser mille fleurs à deux", poursuit notre safranière avec vivacité. Arrive ensuite l'émondage, une opération quasi "chirurgicale" consistant à prélever tout en précision et en finesse le pistil carmin du Crocus, futur safran. "Il s'agit de reprendre les fleurs une à une. Puis, on ouvre le pied de la corolle afin de prélever le précieux pistil, mais en sectionnant 2 à 3 mm en-deçà des trois stigmates de façon à n'obtenir que du rouge au séchage. Car seul le rouge a de la couleur et de l'arôme".
129 euros les 10 grammes. Car contrairement aux autres pays producteurs, le quatrième brin, jaune ou blanc quant à lui, n'est pas retenu à l'issue de l'émondage : sans saveur ni arôme, il altère considérablement la teneur et la beauté finale de l'épice. "Il faut 120 000 à 150 000 fleurs pour 1 kg sec de safran commercialisable", précise Anne-Marie Fouquin. On comprend donc aisément pourquoi le safran est l'épice la plus chère au monde. Celui du Gâtinais est vendu 6,86 euros les 0,2 g, 19,82 euros le gramme, ou encore 129 euros les 10 g !
Cela dit, gare à la contrefaçon : les cheveux des épis de maïs sont souvent vendus comme du véritable safran sur le marché français. D'ailleurs, le safran du Gâtinais, très apprécié des restaurateurs et des amateurs de raffinement, a également conquis le ministre de l'agriculture, qui encourage vivement les producteurs à se diriger vers une AOC (Appellation dOrigine Contrôlée). Commercialisée en filaments, l'épice, qui ne se conserve quà l'abri de l'air et de la lumière, présente des caractéristiques franches : odeur piquante et goût légèrement amer que sauront apprécier les papilles de fond de bouche
Conseils :
Le safran doit toujours être infusé avant utilisation. Pour les préparations salées, utiliser 3 à 6 filaments par personne et 2 à 4 filaments pour les préparations sucrées. 0,2 g de safran permet de cuisiner 10 à 20 couverts et 1 g, 100 couverts. Les fins palais apprécieront le safran en filaments plutôt quen poudre.
Foie gras du Loiret
Que ce soit ou non la période des fêtes, le fois gras n'en demeure pas moins un mets de choix qu'il est toujours agréable de déguster tout au long de l'année. Et du foie gras, vous pouvez justement en trouver, en vous rendant directement chez le producteur, à la Ferme de la Plissonnière à Coudroy, près de Lorris. Là-bas, vous pourrez visiter l'élevage et les ateliers où chaque année au total près de 5 000 canards sont traités et transformés. Foie gras, magrets, aiguillettes, paletot, manchons, rillettes.... le choix de produits proposés sur place est vaste. Alors, faites plaisir à vos papilles !
Les Amandas
Confiseur réputé pour ses fameuses praslines, Mazet à Montargis fabriquent dans le secret de ses cuisines bien d'autres délices. Parmi ceux-ci, les Amandas qui sont des nougatines aux amandes enrobées de chocolat noir. La nougatine de l'Amanda est le subtil mélange de l'amande grillée et du caramel blond. Roulée dans le chocolat amer de Guayaquil, cette gourmandise montargoise trouve toute sa force dans le cacao foncé. A déguster avec un bon café.
Les vins de l'Orléanais.
Rafraîchissants, fins , fruités, très légers, agréables à boire et abordables, telles sont quelques-unes des qualités des vins de l'Orléanais.Du XIIIe au XVe siècle, ces vins ont d'ailleurs connu leur heure de gloire et étaient très prisés à la Cour. Au fil du temps, choix de cépage de moindre qualité, concurrence des vins du Midi, phylloxéra et urbanisation de l'agglomération ont eu raison de la vocation viticole de la région orléanaise.
Aujourd'hui, le vignoble, classé en AOVDQS (Appellation d'origine des vins délimités de qualité supérieure) subsiste surtout sur la rive sud de la Loire, entre Olivet et Cléry.
Le Loiret gourmand
Un biscuit macaron agrémenté de griottes sur lequel repose une semoulinade parfumée au cointreau, parsemée d'abricots rôtis au miel du Gâtinais. Le tout recouvert d'un macaron décoré de griottes, d'abricots et de pistaches, rehaussé de chocolat blanc et entouré d'amandes caramélisées. Voilà l'appétissante composition du nouveau Loiret gourmand. Né il y a deux ans, ce gâteau lancé par le Syndicat patronal des pâtissiers du Loiret a fait sa mû. Cette nouvelle version du Loiret gourmand est d'un travail collectif autour des saveurs locales. A déguster de toute urgence.
La saumon'douillette
La saumon'douillette, ancienne tradition gourmande à Jargeau, dégustée lors des de fin de Carême est de retour. Il s'agit d'une farce de saumon très frais de qualité supérieur entourée de fines lamelles de saumon frais et mise en forme dans du film alimentaire puis pochée dans un bon court bouillon 6 à 8 minutes à frémissement. Pour l'accompagnement, quelques sauces conviennent très bien comme la sauce oseille ou sauce hollandaise. Voilà en tout cas un plat local qui ravira les papilles les plus délicates. A déguster sans modération.
La moutarde d'Orléans
La moutarde d'Orléans est de retour. Après un siècle et demi d'oubli, la maison Martin Pouret, dernier défenseur de la tradition du vinaigre d'Orléans, a relancé la recette ancestrale de cette moutarde en collaboration avec le grand chef parisien Alain Passard. C'est en 1394, plus de trente ans avant la prise de la ville par Jeanne d'Arc, que l'on trouve à Orléans les premières traces d'une corporation de vinaigriers-buffetiers-sauciers et moutardiers. Mais il faut attendre 1580 pour que le roi accorde les lettres patentes à cette profession. Mais la moutarde ne connaîtra pas une destinée aussi prestigieuse que celle du vinaigre. Dès le milieu du XIXe siècle elle tombe dans l'oubli.La Johannique
Depuis quelques mois Orléans a sa bière. Son nom : "la Johannique". Il s'agit d'une bière blanche rafraîchissante, associant malts de Beauce en provenance de la malterie de Pithiviers et miel de bruyère de la Ferté-Saint-Aubin. Lancée début 2003 par la société Médiéval, basée à Orléans, cette boisson est brassée dans l'Yonne, à Saint-Martin-du-Tertre.Sa particularité est de subir une seconde fermentation qui est effectuée en bouteille avec du miel. A l'avenir, une fabrication de cette bière sur place à Orléans dans une brasserie-bar ouverte au public est envisagée.
L'andouille de Jargeau
Une recette bien particulière. L'andouille de Jargeau est vraiment une spécialité du Loiret. Elle n'existe nulle part ailleurs en France, contrairement à l'andouillette. Côté cuisine, cette andouille est élaborée avec 60 % de viande de porc et seulement 40 % de tripes. Ces dernières, reçues crues, sont grattées, lavées, puis cuites dans un bouillon pendant quatre ou cinq heures, temps mis à profit pour préparer la viande.Les tentations de Saint-Benoît
Succomber à la gourmandise sans pécher. C'est ce que vous proposent les "Moinillons" de Saint-Benoît, délicieuses sucreries produites par les moines, les vrais, de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire. Dix tonnes de douceurs sont ainsi commercialisées tous les ans, pour l'entretient de la communauté. Fabriquées au sein même de l'Abbaye, entre un office et une séance de prière, ces friandises offrent un avant-goût de paradis, sans crise de foi.
Les langues de femmes
En 1904 Eugène Ayrole s'installe comme pâtissier à Jargeau. Il lance plusieurs spécialités, dont les "Langues de femmes", croquets aux amandes qui font son succès. L'inventivité se transmet par les gènes, et Jean Ayrole, qui lui succède, commercialisera les premiers esquimaux dans les cinémas, sous la marque "frimexqui". Comme quoi à Jargeau, si l'on n'a pas de pétrole... Jean-Michel, troisième génération d'Ayrole au piano, s'installe à Lamotte-Beuvron, et perpétue les traditions familiales. Une continuité admirable, même si, avec un siècle de "Langues de femme", il y a de quoi assurer la transmission d'une réputation... de bouche à oreille !
Les praslines
Bonbon biscornu. On écrit "prasline", noblesse oblige. Car si la praline est désormais mondialement connue et fabriquée, nulle part ailleurs qu'à Montargis elle n'a ce cachet d'authenticité. Car la perle du Gâtinais et la petite amande caramélisée ont en commun une généalogie. Celle d'un "maladroit" maître d'office du Duc de Plessis-Praslin.Les poires du Loiret
Reine des poires. Parmi les poires diverses, il ne faut pas négliger les poires d'hiver... Et au premier rang de celles-ci la Beurré Hardy. Si elle ne paye pas de mine, avec sa peau rugueuse et tachetée, elle se signale aux papilles des gourmets par une chair fine, blanche et juteuse, et surtout très sucrée !Cadeau des dieux. La poire est un fruit qui se plaît sur les bords de la Loire, et plus particulièrement dans le Loiret. En effet, si le val de Loire produit près de 27 000 tonnes de poires par an, soit 11% de la production française, le Loiret en produit à lui seul 11 211 tonnes. Des espèces venant majoritairement à maturité en automne.
Les Mirabos
La Maison Mazet à Montargis est bien connue pour ses fameuses praslines. Mais ce confiseur réputé produit aussi d'autres gourmandises. Parmi celles-ci, il faut évoquer les Mirabos. Il s'agit d'un coeur de nougatine en forme de noisette, dans lequel sont finement mixés le sucre caramélisé, les éclats de noisette et l'écorce d'orange. Ce mélange est ensuite turbiné dans du chocolat au lait avant d'être saupoudré d'un nuage de cacao léger. Chez Mazet, on aime définir les Mirabos comme des "anti-Amandas". Cette friandise créée en 1978 est en effet de même texture que les Amandas mais se compose d'ingrédients différents. Nos amis anglo-saxons, qui préfèrent le doux à l'amer, en raffolent. Seule léger problème, ils avaient le plus grand mal à prononcer "Mirabeau" dans la langue de Shakespeare, nom initialement prévu pour cette friandise en l'honneur de la place de Montargis où se situe "Au Duc de Praslin", la boutique Mazet. Le nom fut donc changé pour "Mirabos". Mais surtout pas le goût !
La lentille verte
Il n'y a pas si longtemps, tous les paysans de la petite Beauce avaient leurs champs de lentille. A son aise dans les terres pauvres et superficielles, cette graine d'une légumineuse de la famille des papilionacées fournit une nourriture consistante et riche en minéraux. Mais cette graminée, pour être consommée sèche, ne gagne rien à attendre. Si elle se conserve cinq ans à l'abri de la lumière et de l'humidité, elle perd progressivement de ses qualités gustatives au bout d'un an... Et son temps de cuisson s'accroît dans les mêmes proportions !
Jeanne d'arc
Sur les traces de la Pucelle d'Orléans...En 1429 : la Pucelle a reçu pour mission de libérer Orléans assiégée par les Anglais. Partie de Blois, elle longea la Loire par le Sud et arriva en face de Chécy. Le Bâtard d'Orléans, défenseur de la ville, traversa la Loire en bateau pour venir à sa rencontre au niveau de l'actuelle île Charlemagne. Jeanne décida alors de franchir le fleuve à son tour le 29 avril. Montée sur un cheval blanc, elle entra dans la cité au milieu de la liesse populaire, empruntant la rue de Bourgogne afin de rejoindre la cathédrale pour prier. C'est en ce même lieu qu'elle se recueillit après sa victoire. A l'intérieur, une statue la représente, une chapelle lui est consacrée et les vitraux du bas-côté droit célèbrent son épopée.
La bête d'orléans
Nous rencontrons d'abord la Bête d'Orléans au pays Dunois, sur les bords de la capricieuse Conie, avec la légende si triste des amoureux de Péronville ; nous la voyons ensuite reparaître à chaque grande calamité publique. La bande d'Orgères, avec ses chauffeurs, ne cause pas plus d'effroi que la Bête d'Orléans, un peu semblable d'aspect, pour ceux qui l'ont vue, au Sanglier des Ardennes.Le chien de montargis
Il n'est aucune chose au monde dont l'existence n'ait été contestée, au moins une fois, et ne fût-ce que par une seule personne. Certains philosophes nient la matière ; d'autres nient l'esprit ; d'autres se nient eux-mêmes : il n'est donc pas surprenant que des critiques, d'ailleurs très instruits, aient nié successivement la plupart des grands personnages ou des grands événements historiques.Il l'obtint aussi ; car ce cas ayant paru merveilleux et étrange, joint avec quelques autres indices, le roi fit venir devant soi le gentilhomme, et l'interrogea et pressa assez publiquement pour apprendre la vérité de ce que le bruit commun, et les attaques et aboiements de ce chien (qui étoient comme autant d'accusations) lui mettoient sus ; mais la honte et la crainte de mourir par un supplice honteux, rendirent tellement obstiné et ferme le criminel dans la négative, qu'enfin le roi fut contraint d'ordonner que la plainte du chien et la négative du gentilhomme se termineroient par un combat singulier entre eux deux, par le moyen duquel Dieu permettrait que la vérité fût reconnue.
Mais enfin tournant tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, il prit si bien son temps, que finalement il se jeta d'un plein saut à la gorge de son ennemi, et s'y attacha si bien qu'il le renversa parmi le camp, et le contraignit à crier miséricorde, et supplier le roi qu'on lui ôtât cette bête, et qu'il diroit tout. Sur quoi les escortes du camp retirèrent le chien, et les juges s'étant approchés par le commandement du roi, il confessa devant tous qu'il avoit tué son compagnon, sans qu'il y eût personne qui l'eût pu voir que ce chien, duquel il se confessoit vaincu... »