samedi 3 mai 2008
Les moulins
jeudi 1 mai 2008
Civet de biche sans marinade
Ingrédients :(pour 10 personnes minimum)
Sandre rôti sur sa peau au vinaigre d'Orléans crémé
Ingrédients :
Gaspacho de concombre à la menthe, Samossas au chèvre de Loire
Blanquette de saumon à la moutarde ancienne d'Orléans
Ingrédients :(Pour 4 Personnes)
Entremets aux pralines Mazet de Montargis
Préparation :
Composition de poires d'Olivet et d'amandes avec guimauve au safran du Gâtinais
Ingrédients :(pour 4 personnes)
Les Coteaux du Giennois
Ce vignoble qui couvre une surface de 130hectares est situé sur les coteaux de la Loire, dans la Nièvre et le Loiret. Il bénéficie de sols siliceux et calcaires. Les Coteaux du Giennois s'étendent sur plus de 15 communes : Beaulieu, Bonny, Gien, Briare, Ousson, Thon, Châtillon, Alligny, La-Celle-sur-Loire, Cosne-Cours-sur-Loire, Myennes, Neuvy, Pougny, Saint-Loup, et saint-Père. Chaque année, la production est d'environ 6 500 hectolitres.
Une histoire ancienne. Les blancs donnent une bonne expression du cépage Sauvignon sur des notes fraîches. A table, coquillages et autres crustacés sont leurs meilleurs alliés. Les rouges, eux, fins et fruités, aux arômes de fruits rouges, évoluent en note de venaison. Le côté friand et parfumé du pinot noir et la vivacité du Gamay s'équilibrent en un assemblage harmonieux. Ces vins s'apprécient tout particulièrement avec des viandes rouges en sauce ou du lapin à la moutarde.
Des pépins de raisin du IIe siècle, découverts à Cosne-sur-Loire au cours de fouilles archéologiques témoignent de l'ancienneté de ce vignoble. En 1218, des vins du Giennois étaient achetés pour la cour du roi Charles V à Paris. De nombreuses abbayes, créées dans la région, ont au fil du temps contribué à l'extension du vignoble local. Et l'influence de l'abbaye de Saint-Benoît ne fut pas moindre.
- Les coteaux du Giennois sont des vins à boire jeunes.
Ils peuvent se garder environ 5 ans.
- Température idéale pour l'apprécier :
Entre 8 et 10° pour les blanc et rosé, entre 15 et 16° pour le rouge.
Le safran de Gâtinais
C'est donc en octobre que la récolte bat son plein. Phase longue et pointue : "D'abord, on cueille les fleurs une à une. Il faut une heure pour ramasser mille fleurs à deux", poursuit notre safranière avec vivacité. Arrive ensuite l'émondage, une opération quasi "chirurgicale" consistant à prélever tout en précision et en finesse le pistil carmin du Crocus, futur safran. "Il s'agit de reprendre les fleurs une à une. Puis, on ouvre le pied de la corolle afin de prélever le précieux pistil, mais en sectionnant 2 à 3 mm en-deçà des trois stigmates de façon à n'obtenir que du rouge au séchage. Car seul le rouge a de la couleur et de l'arôme".
129 euros les 10 grammes. Car contrairement aux autres pays producteurs, le quatrième brin, jaune ou blanc quant à lui, n'est pas retenu à l'issue de l'émondage : sans saveur ni arôme, il altère considérablement la teneur et la beauté finale de l'épice. "Il faut 120 000 à 150 000 fleurs pour 1 kg sec de safran commercialisable", précise Anne-Marie Fouquin. On comprend donc aisément pourquoi le safran est l'épice la plus chère au monde. Celui du Gâtinais est vendu 6,86 euros les 0,2 g, 19,82 euros le gramme, ou encore 129 euros les 10 g !
Cela dit, gare à la contrefaçon : les cheveux des épis de maïs sont souvent vendus comme du véritable safran sur le marché français. D'ailleurs, le safran du Gâtinais, très apprécié des restaurateurs et des amateurs de raffinement, a également conquis le ministre de l'agriculture, qui encourage vivement les producteurs à se diriger vers une AOC (Appellation dOrigine Contrôlée). Commercialisée en filaments, l'épice, qui ne se conserve quà l'abri de l'air et de la lumière, présente des caractéristiques franches : odeur piquante et goût légèrement amer que sauront apprécier les papilles de fond de bouche
Conseils :
Le safran doit toujours être infusé avant utilisation. Pour les préparations salées, utiliser 3 à 6 filaments par personne et 2 à 4 filaments pour les préparations sucrées. 0,2 g de safran permet de cuisiner 10 à 20 couverts et 1 g, 100 couverts. Les fins palais apprécieront le safran en filaments plutôt quen poudre.
Foie gras du Loiret
Les Amandas
Les vins de l'Orléanais.
Du XIIIe au XVe siècle, ces vins ont d'ailleurs connu leur heure de gloire et étaient très prisés à la Cour. Au fil du temps, choix de cépage de moindre qualité, concurrence des vins du Midi, phylloxéra et urbanisation de l'agglomération ont eu raison de la vocation viticole de la région orléanaise.
Aujourd'hui, le vignoble, classé en AOVDQS (Appellation d'origine des vins délimités de qualité supérieure) subsiste surtout sur la rive sud de la Loire, entre Olivet et Cléry.
Le Loiret gourmand
La saumon'douillette
La moutarde d'Orléans
La Johannique
L'andouille de Jargeau
Les tentations de Saint-Benoît
Les langues de femmes
Les praslines
Les poires du Loiret
Cadeau des dieux. La poire est un fruit qui se plaît sur les bords de la Loire, et plus particulièrement dans le Loiret. En effet, si le val de Loire produit près de 27 000 tonnes de poires par an, soit 11% de la production française, le Loiret en produit à lui seul 11 211 tonnes. Des espèces venant majoritairement à maturité en automne.
Les Mirabos
La lentille verte
Mais cette graminée, pour être consommée sèche, ne gagne rien à attendre. Si elle se conserve cinq ans à l'abri de la lumière et de l'humidité, elle perd progressivement de ses qualités gustatives au bout d'un an... Et son temps de cuisson s'accroît dans les mêmes proportions !
Jeanne d'arc
En 1429 : la Pucelle a reçu pour mission de libérer Orléans assiégée par les Anglais. Partie de Blois, elle longea la Loire par le Sud et arriva en face de Chécy. Le Bâtard d'Orléans, défenseur de la ville, traversa la Loire en bateau pour venir à sa rencontre au niveau de l'actuelle île Charlemagne. Jeanne décida alors de franchir le fleuve à son tour le 29 avril. Montée sur un cheval blanc, elle entra dans la cité au milieu de la liesse populaire, empruntant la rue de Bourgogne afin de rejoindre la cathédrale pour prier. C'est en ce même lieu qu'elle se recueillit après sa victoire. A l'intérieur, une statue la représente, une chapelle lui est consacrée et les vitraux du bas-côté droit célèbrent son épopée.
La bête d'orléans
Le chien de montargis
Il l'obtint aussi ; car ce cas ayant paru merveilleux et étrange, joint avec quelques autres indices, le roi fit venir devant soi le gentilhomme, et l'interrogea et pressa assez publiquement pour apprendre la vérité de ce que le bruit commun, et les attaques et aboiements de ce chien (qui étoient comme autant d'accusations) lui mettoient sus ; mais la honte et la crainte de mourir par un supplice honteux, rendirent tellement obstiné et ferme le criminel dans la négative, qu'enfin le roi fut contraint d'ordonner que la plainte du chien et la négative du gentilhomme se termineroient par un combat singulier entre eux deux, par le moyen duquel Dieu permettrait que la vérité fût reconnue.
Mais enfin tournant tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, il prit si bien son temps, que finalement il se jeta d'un plein saut à la gorge de son ennemi, et s'y attacha si bien qu'il le renversa parmi le camp, et le contraignit à crier miséricorde, et supplier le roi qu'on lui ôtât cette bête, et qu'il diroit tout. Sur quoi les escortes du camp retirèrent le chien, et les juges s'étant approchés par le commandement du roi, il confessa devant tous qu'il avoit tué son compagnon, sans qu'il y eût personne qui l'eût pu voir que ce chien, duquel il se confessoit vaincu... »